Gravure
Théo Lescot — Prix Jean Chièze 2024
Histoires étranges et cruelles que nous racontent avec force ces gravures qui traduisent le comportement humain face au surnaturel.
Suo Yuan Wang — Prix Marie et Léon Navier 2024
A partir de circonférences est créé un univers tout en finesse dans la variation d’un tracé régulier.
Cette création très personnelle réunit art asiatique et occidental en une délicate rigueur. Arrivé en France en 2002, cet artiste s’exprime en une technique mixte dans laquelle le trait minutieux évolue en permanence dans une combinaison de lignes très variées qui se déploient parfois comme des sortes de pétales.
Najah Albukai — Prix Kiyoshi Hasegawa 2024
Toute la détresse humaine est présente dans cette œuvre où la dure réalité de la vie, pour certains, vraisemblablement suite à des guerres, est exprimée dans sa cruelle vérité.
La nudité de ces êtres les rend plus encore vulnérables, dépendants d’autorités cruelles, inflexibles. En une écriture puissante sont révélés visages angoissés, corps dénudés subissant une maltraitance indigne. Pendus par les bras, agenouillés, soumis à la torture, on le devine, ils sont saisissants de présence, de vérité.
Emmanuel Gatti — Prix Kiyoshi Hasegawa 2024
Ces eaux-fortes et aquatintes créent, pour certaines, une impression proche du lavis ; il s’en dégage un certain mystère.
Michel Cailleteau — Prix Paul Gonnand 2024
Une nature réinventée et si vivante, féérique, naît sous le burin que l’artiste mène avec maîtrise sur le cuivre.
De la minutie du dessin qui, cependant, conserve sa liberté, surgit un univers poétique dans le dynamisme d’une écriture toute personnelle.
Michel Cailleteau mène son aventure graphique, se dépouille du banal pour atteindre une vision transcendée du réel en une écriture nerveuse et ample. Dans la densité des hachures, des modulations des lignes, des stries, apparaissent personnages ou sites dans lesquels l’imaginaire n’exclut pas une réalité relative.