Peinture

Insolites, ces tableaux souvent composés de fragments mains, bras détachés du corps, sujets à part entière ou bien ce sont des personnages esquissés. L’œil s’attarde et l’esprit se laisse envahir par la poésie, l’onirisme.

Qu’est-ce qu’un vêtement sinon une deuxième peau, celle qui est censée préserver l’intimité. En peignant ses vestes Guillaume Lavigne affirme sa présence dans la discrétion.

Une peinture gestuelle, dynamique qui synthétise la forme pour une évocation sensible de la nature.

Mystérieux, envoûtants ces personnages qui nous ramènent au passé tout en demeurant contemporains. Ils sont peints en une écriture sensible qui emprunte parfois aux maîtres anciens.

Une force presque tellurique habite ces compositions à l’abstraction puissante peinte en un chromatisme où dominent souvent les bruns éclairés de rouge ou d’orangé irrigués de lumière.

Ils interrogent ces personnages, silhouettes au visage à peine suggéré, sans regard et cependant si présents. Enigmatiques, ils sont porteurs d’une douleur intime dans la dignité.