La véritable grandeur des oeuvres de Le Vexier ne tient pas seulement au fait qu'elles savent évoquer, avec une
subtilité rare, le « désordre » apparent des rêves, mais qu'elles soient capables, dans le même temps, d'assigner à ce
désordre un ordre non contraignant, c'est-à-dire, un ordre qui puisse faire dialoguer ensemble des niveaux de
réalité qui d'ordinaire s'opposent.Frédéric-Charles Baitinger, critique d'art
Au contact dès son enfance avec la peinture grâce aux oeuvres que sa grand-mère et sa mère collectionnaient, Marianne Le Vexier se forme simultanément aux Beaux-Arts et à l’Académie de Port-Royal.
En 1993, elle est lauréate du Prix Madeleine Couderc de la Fondation Taylor. Elle a également reçu en 2019 le prix Joël Dabin, et a ainsi participé à l’exposition de lauréats 2019 des grands prix de la Fondation Taylor en juin dernier.
Dans les toiles de Marianne Le Vexier, c’est le travail de la couleur qui interpelle en premier, laissant ensuite
apparaître une multitude de figures dans la composition. Ainsi, à mesure que le spectateur contemple sa
peinture, le mirage de l’abstraction cesse et celui de la narration commence.