La ville, la géométrie de ses architectures contemporaines, son mystère, sa diversité semblent passionner l’artiste. L’image qu’elle offre reflète sa réflexion sur le monde socio-culturel d’aujourd’hui.
D’une vision pénétrante qui cependant prend ses distances avec le réel Talia Israeli s’intéresse au changement accéléré de l’environnement, particulier par la destruction de constructions anciennes. Elle peint des immeubles éventrés, ouverts dans lesquels apparaissent des intérieurs parfois dévastés. Cette approche personnelle transmet une sensation étrange d’abandon. Tout ici est silence, toutefois la vie est bien présente dans ces constructions structurées de droites puissantes. Souvent artificielle, la lumière vivifie ces immeubles malgré l’absence d’humains.
Lorsqu’elle s’exprime en technique mixte :crayons de couleur et acrylique sur bois l’écriture et la palette toujours forte diffèrent, devient plus proche de la réalité dans un expressionnisme renouvelé. Ainsi évoque-t-elle la ville dans ses différences, plus humaine, dans son travail sur bois où les maisons encadrées par un jeu de verticales et d’horizontales séparées de leur contexte prennent un aspect singulier.
Cette œuvre répond à une interrogation sur le sens de la ville.
Prix Eddy Rugale Michailov
Créé par M. et Mme Fernand Rugale en mémoire de leur fils artiste peintre (1942 - 1985).
Ce prix est destiné « à un jeune artiste pour une œuvre d’imagination colorée, huile ou acrylique uniquement ». Ce prix est éventuellement divisible.