Ce monde poétique et sensible : jardins imaginaires ou réels, intérieurs invitant au repos, obéissent à une vraie richesse d’invention plastique.
La réalité transcendée par la poésie devient un rêve, comme un livre de contes dont on tournerait les pages pour découvrir un univers secret. Ces gouaches cirées, à la matière légère, permettent des œuvres fraîches dans lesquelles réalité et imagination s’unissent ; elles sont souvent travaillées en aplat. Le regard se promène parmi ces plantes posées sur une chaise isolée ou devant la mer, elles incitent à l’évasion, à la rêverie.
Dans la légèreté de la peinture avec ses transparences, Stéphane Dauthuile recrée une ambiance personnelle de fraîcheur, une traduction du quotidien puisée dans son imaginaire pour réinventer la vie. Il évoque une atmosphère paisible décorée de verdure dans des intérieurs silencieux : chaises vides, maisons fragiles sur pilotis ; parfois une jeune femme en costume japonais révèle toute sa grâce. Nous sommes entraînés dans le monde rêvé du peintre.
Un voyage inattendu qui permet à l’esprit une escapade vers un monde de beauté et de paix en une écriture limpide à l’intéressante liberté.