Loin du paysage classique, voici une peinture d’atmosphère dans laquelle la nature, jamais copiée mais authentique, respire dans le silence de lieux désertés par l’homme.
De vastes espaces, parfois dans la pénombre, silencieux et cependant vivants, témoignent de la proximité du peintre avec ces lieux peuplés d’arbres, ces ciels ennuagés. Nées d’une observation permanente, d’une proximité avec ces paysages, ces compositions suscitent l’envie de découvrir ces espaces dans lesquels la nature est reine, à admirer sa beauté dans la sérénité du couchant ou somptueuse dans des « Horizons célestes ». Le paysage est peint dans sa vérité transfigurée par l’émotion du peintre devant ce spectacle parfois grandiose, changeant selon les heures ou les caprices du temps. Il ne s’agit pas de description mais plutôt de sensations, d’un dialogue entre ciel et terre toujours renouvelé. Des ambiances vespérales, des atmosphères d’orage traitées en bleu profond sont réalisées en des bleus profonds et dans une matière nourrie traversée de transparences qui les éclaire.
L’artiste livre son émotion devant ce spectacle sans cesse renouvelé, fait partager son admiration devant cette nature porteuse d’éternité en une écriture puissante et d’intéressants contrastes.
Prix Maryse Anderbouhr
Créé par Paul Anderbouhr, peintre, (1909 - 2006) en mémoire de son épouse.
Il est réservé " à un peintre paysagiste, femme ou homme, âgé de plus de 60 ans, ... en souvenir d’une femme d’artiste ».