Dans tout mon travail, je pense être sourdement guidé par une attirance, voire une fascination pour la perspective et les lignes de fuite, soutenues par la présence de l’eau, quasi omniprésente, qui me laisse voir, comme obéissant en une sorte de rêverie, les lignes du paysage créé.
Didier de Croisoeüil
C’est d’abord parallèlement à son activité professionnelle de contrebassiste que Didier de Croisoeüil dessine à la mine à plomb. Puis, après une formation à la dorure sur bois, il développe une pratique de dessin ornemaniste, et un travail de dessin à l’encre de Chine.
Didier de Croisoeüil travaille l’encre directement avec le bâton. Par un jeu d’ombre et de lumière, il donne à voir les volumes de ses paysages. Pour créer de nouvelles tonalités, accentuer les contrastes et souligner les atmosphères, il fabrique lui-même ses encres à base de pigments et pastels broyés.