Une peinture qui semble vouloir arracher au corps ses secrets et dévoiler son essence animale, dépouillée de ses prétentions à la recherche d’une nouvelle réalité. Mais c'est la vivacité finalement, la vie différente, le souffle vital malgré tout qui l’emporte.
Claude Louis-Combet – écrivain et critique d’art
C’est en 2010 que Nomah décide d’abandonner sa carrière d’angioplasticien et de professeur de cardiologie pour se consacrer à un « besoin irrépressible de peindre ». Autodidacte, il a toutefois longtemps suivi des cours de peinture et de gravure. Nomah a reçu le prix René Carré de la Fondation Taylor en 2018.
Nomah propose une œuvre singulière, inspirée de l’anatomie humaine, et de l’organe cardiaque en particulier. A partir de ce thème organique, il recherche des jeux de couleurs, de valeurs et de transparences. Le peintre cherche à solliciter l’imaginaire du spectateur en lui proposant un voyage intérieur, une méditation sur la condition humaine.