Jean-Luc Bourel invente inlassablement un espace. Serait-il, alors, un paysagiste, un paysagiste original ? Détrompons-nous. Figuratif ou abstrait, telle n’est pas la question ici, on dirait plutôt que la peinture de Jean-Luc Bourel est une figuration ouverte ou une abstraction habitée.
Fatima Rodriguez, Chercheur associé au Centre de Recherche Bretonne et Celtique
D’origine bretonne, Jean-Luc Bourel se découvre une vocation pour la peinture à travers les livres d’art et la
lecture d’auteurs comme Henry Miller, Knut Hamsun, Herman Hesse, Kandinsky et ses écrits sur la peinture.
Autodidacte, c’est une expérience immersive dans un port de pêche en Bretagne qui va déterminer la direction
de sa recherche picturale.
Jean-Luc Bourel travaille ses toiles avec des couleurs minérales et des tons neutres qui évoquent des eaux
vives. Les regards sont cependant attirés par les jeux de lumière qu’il crée. Ses peintures suggèrent ainsi
l’imminence d’une éclosion, le mouvement de l’eau dans l’étendue de la mer.