Graver les arbres, c’est glorifier la puissance des sèves.
Gilbert Lascault, critique d’art, à propos de l’œuvre de Nicole Bouharmont
De 1965 à 1968, Nicole Bouharmont suit des études d’histoire de l’art et de muséologie à l’École du Louvre. C’est en 1979 qu’elle commence la gravure avec le groupe ADEMI et Yves-Marie Heudes, et à partir de l’an 2000 qu’elle décide de s’y consacrer pleinement.
En 2019, elle reçoit le prix Kiyoshi Hasegawa de la Fondation Taylor.
Nicole Bouharmont n’a pas besoin de la couleur pour évoquer des arbres aux essences différentes ; sa pointe sèche en définit l’architecture en un dessin minutieux. Sa gravure respecte et honore la vitalité des arbres. Sur zinc oxydé ou cuivre, elle a ainsi fait de la végétation son sujet de prédilection et sait préserver la poésie des parcs et jardins dans ses gravures d’une forte intensité.