La sculpture de Véronique Lonchamp est profondément émouvante : le particulier y rejoint l’universel, et elle nous rend palpable leur similitude.
Sylvie Aubriot, auteur, à propos de l’oeuvre de Véronique Lonchamp
Après une formation initiale à l’American Academy of Art de Chicago, c’est tout au long de sa carrière que
Véronique Lonchamp va cultiver sa curiosité et se former aux arts appliqués (Ecole Duperré), à la sculpture dans l’atelier Charpentier de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, ou encore au cinéma et à la réalisation de décors.
Ses oeuvres sont aujourd’hui présentes dans plusieurs collections privées en France et à l’international.
Dans son travail, Véronique Lonchamp idéalise la nature humaine. Il y a dans son modelage des expressions
volontairement simples et épurées. Les visages ne sont pas tracés, mais ils sont vivants. Elle laisse traces et
aspérités, comme les blessures de la vie de tout humain. C’est également l’intelligence du mouvement qui
frappe dans son travail. Qu’il s’agisse d’humains ou d’animaux, Véronique Lonchamp possède, avec une
étonnante justesse, l’art de traduire l’énergie dynamique qui anime les corps.