Gérard Le Gal réalise ses premières peintures dès 1960 et jusqu'en 1969 peint au "couteau". Cette même année intègre l'atelier de Dayez à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, où il s'initie à la lithographie de1970 à 1974, en compagnie de ses amis artistes : M. Salsmann, Ph. Blanc, M. Bories, J. Herrera, P. de Vautibault..., notamment. Il y suit également l'atelier de peinture Zavarro.
Il poursuit le dessin lithographique en noir jusqu'en 1979 et s'installe dans l'atelier de son village cantalien de Ferrières-St-Mary.
Dans ces années 80 il peint essentiellement sur papier, avant de reprendre la peinture à l'huile sur toile jusqu'en 1995, déployant des oeuvres en diptyques et triptyques, qu'il poursuivra en polyptyques, sur papier, plus facilement modulables.
Ses linogravures seront publiées par la revue nahuJA éditée par Philippe Blanc, de 1984 à 1990. Dès 1988, il réalise ses premiers polyptyques monumentaux. Mais une période de grande fatigue entre 1995 et 2000 immobilise son activité. Il dessine et peint sur papier à nouveau de 2000 à 2006 (gouache, pastel et crayons de couleurs) développant une nouvelle conception d'idées et de formes avec des couleurs plus crues, souvent par diptyques.
Cette dernière période inédite est présentée pour la première fois dans le cadre de cette exposition.
Dès ses débuts il fut imprégné par Rubens, puis Delacroix, Van Gogh, Daumier et Toulouse-Lautrec que l'on retrouve dans son dessin et son choix de la lithographie. Enfin Francis Bacon et Rustin l'ont également inspiré.
Son oeuvre lithographique et lino-gravée se compose de plusieurs dizaines de pièces
et centaines de tirages faits par lui-même sur presse à bras et toujours en noir.